Yoga & Peanut Butter

Culture des régimes et troubles alimentaires: ni quiches, ni dans une niche 

Vous êtes ni quiches, ni dans une niche… ! 

Personne n’est quiche à vouloir mincir dans une société où la minceur pathologique et féminine est valorisée. 

Personne n’est quiche à subir un trouble alimentaire et ce, aussi petit et court qu’il soit. Rappelons qu’ils ne sont pas question de choix ni de volonté.

Les troubles alimentaires, cette gigantesque niche !

Nous ne sommes pas non plus dans une niche mais plutôt nichées depuis trop longtemps au sommet de la Diet Culture, face à des comportements alimentaires et une image de soi troublés, des millions de personnes touchées. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et je les rappelle de mon avant-propos jusqu’à la fin de mon livre, contexte par contexte, exposant ainsi l’urgence de prendre soin de soi et de parler de santé mentale. 

D’une réalité socio-économique qui flirte avec des revendications féministes à des situations personnelles bien palpables, en passant par les causes – conséquences enchevêtrées qui font qu’on ne sait plus pourquoi tout cela a commencé parfois, découlent un certain comportement alimentaire et acceptation de soi individuel, collectif. 

Peur de grossir, culpabilité, yo-yo, croyances limitantes, peur du rejet, contrôle, manque d’ancrage, blocages émotionnels, estime de soi diminuée: à la lecture de ces mots et situations, je sais que vous serez un certain nombre à “tilter”. Il y en a bien d’autres et l’exploration de ces possibles causes à un déséquilibre d’amour de soi me semble bonne à considérer ! 

Dans mon livre, “La méthode Yoga & Peanut Butter, faire la paix avec son corps et avec l’alimentation grâce au yoga”, je vous invite à commencer ou continuer cette exploration. 

Le yoga n’est pas qu’une question de souplesse et de postures mais aussi de questionnements, d’apprentissages et dans tous les cas d’invitation au cheminement personnel, à l’union avec soi-même. 

Ainsi: 

  • D’où vient votre tendance à culpabiliser ? 
  • Comment s’est mis en place le mécanisme de restriction, compulsion, compensation alimentaire ? 
  • Quel est vôtre rapport à la perfection et à la peur de l’abandon? 
  • Comment vos émotions impactent votre rapport à l’alimentation? 
  • Êtes-vous souvent dans des schémas punition / récompense vis-à-vis de la nourriture ? 
  • Est-il difficile pour vous de trouver un équilibre, de l’ancrage, de la quotidienneté constructive? 
  • Est-il courant que vous alliez dans des extrêmes? 
  • Appréhendez-vous de manger certains types d’aliments? 
  • Quel était le rapport à l’alimentation de vos parents? 
  • Est-ce que faire une detox un peu sévère pourrait vous plaire, voir vous motiver ? 
  • Est-ce qu’il est compliqué pour vous de comprendre les messages de votre corps et notamment la faim et la satiété
  • Comment se fait-il que vous ayez du mal à vous accorder bienveillance, pardon, compassion ? 

Il s’agît d’exemples de questionnements divers menant à des ressources théoriques et pratiques proposées par le yoga de manière à ce que VOUS puissiez avancer sur la voie de l’harmonie corps, mental et alimentation. 

Estime de soi et rapport à l’alimentation harmonieux retrouvés ? 

C’est tout à fait ce que je vous souhaite ! 

Dix chapitre pour aller dans ce sens là: 

1. « J’arrête de me sentir coupable »

2. « J’ai le droit d’être imparfait » 

3. « Je choisis la modération dans mon assiette… et dans ma vie » 

4. « J’apprends à mieux vivre mes émotions face à l’alimentation »

5. « J’arrête les detox et l’obsession de la pureté »

6. « J’identifie ma faim et mes besoins, et je pratique le yoga de la nutrition »

7. « Je respire et je prends soin de mon énergie vitale »

8. « Je découvre les chakras et je décode les messages de mon corps »

9. « Je mets en place un rituel self-love » 

10. « Je capitule… vers plus de sagesse » 

Parsemés de théorie, de petits exercices, de témoignages, de récits personnels ou encore de postures de yoga…de quoi porter davantage à la conscience les raisons d’un rapport fâché à son corps, nourriture au centre (parfois même devenant outil d’autodestruction). 

Retrouver un rapport apaisé avec l’alimentation n’est pas une utopie ! 

Être en paix avec son corps, son poids et son image n’est pas une utopie ! 

Guérir d’un trouble des conduites alimentaires n’est pas une utopie ! 

C’est pleinement possible. Et je ne dis pas que c’est facile mais possible, débloquant, transformateur, puissant. 

La peur du changement, les conditionnements divers et habitudes, l’appréhension à poser des limites ou à dire non, l’angoisse d’être au centre, la peur de l’échec … constituent autant de blocages sur lesquels je reviens dans le livre. Car voilà, il ne suffit pas de dire « Je m’aime et je m’accepte » (quand bien même l’affirmation positive est intéressante !) pour que tout se fasse. Être en mesure de mettre le doigt sur les blocages, tout comme sur les causes, va permettre de mieux les dépasser. 

La plupart d’entre eux sont évoqués dans la philosophie du yoga et c’est ce que vous allez apprendre, comprendre, pratiquer avec le livre, très concrètement. 

Reprendre confiance en soi via le yoga, action ! 

C’est comme ça que tout a débuté pour moi, par l’action. Trop d’action et d’agitation mentale d’un côté et l’historique sportif d’un mollusque de l’autre…autant vous dire qu’il fallait beaucoup d’autodérision à mes débuts sur le tapis de yoga. Pourtant c’est bien lui qui m’a permis de sortir de pensées obsessionnellement négatives liées à mon image corporelle, à mon poids…à ce dernier qui conditionnait mes humeurs, mes repas, ma faculté à vivre pleinement. 

La plupart des personnes qui se reconnaîtront dans tout cela ont pour la plupart beaucoup lu, beaucoup entendu, se sont posé beaucoup de questions et sont…fatiguées de tout ça ! Et ça se comprend. 

Je sais aussi qu’il n’est pas chose aisée de lâcher prise et de faire confiance, de se dire qu’on va devenir un yogi et que ça va être la solution. Cela semble si irréel. 

Et pourtant, juste en prenant conscience de votre respiration vous êtes dans le yoga. 

Et pourtant, vous laisser guider tout en apprenant, en comprenant mais surtout en redécouvrant votre corps en mouvement autrement permet clairement d’aller dans le bon sens. 

Et pourtant, il suffit d’une seule séance de yoga pour que l’anxiété diminue. 

A partir de là, tout est possible. 

C’est cela l’action de se faire confiance, existant dès le moment où vous décidez de mettre un pied de plus devant et que vous le faîte. C’est ce que je vous propose dans le livre, qui est un parfait complément à la méthode en ligne : agir consciemment, concrètement. 

Vous découvrirez toute la puissance de l’intention, les possibles du pardon, la voie de la compassion, le luxe de l’équilibre, la sagesse du corps et de ses messages, la mère énergie … et la puissance enveloppante de tout ce qui nous dépasse, nous transcende. 

Nous sommes bien loin de nos histoires de calories vous voyez ! Mais c’est avec étonnement que vous verrez que tout s’explique et qu’il n’y a pas de honte à avoir été dans telle ou telle situation, qu’à force de connaissances et d’actions, individuellement nous changeons le collectif et donc un peu le monde. 

Sur cette magnifique promesse, je vous offre à picorer la préface du livre, signée du Pr. Dodin. 

Belle lecture ! 

Namaste,

Alexia

PREFACE du Pr Dodin, Professeur en psychiatrie et directeur du service psychiatrie de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Lille : 

J’étais loin d’imaginer les bienfaits du yoga avant qu’Alexia Michel ne vienne proposer ses ateliers à nos patients souffrant d’un trouble des conduites alimentaires que sont l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse et l’hyperphagie boulimique. 

Ces troubles sont aujourd’hui considérés comme des addictions sans drogue. Cela signifie que le comportement face à l’alimentation échappe à la volonté du sujet. Ils se développent à partir d’une insécurité intérieure qui se nourrit de tristesse, d’anxiété, de peur excessive du regard des autres. Cette insécurité peut être liée au tempérament du sujet qui manque de confiance, souffre d’une mauvaise estime de lui, ou évolue dans un environnement stressant : la pandémie en est une illustration édifiante. Certains événements traumatisants, comme le harcèlement à l’école et au lycée, les deuils, les agressions sexuelles, en favorisent souvent la survenue. 

Si les troubles des conduites alimentaires concernent tous les âges de la vie, les jeunes sont les premiers touchés, et ce n’est pas anodin si les réseaux sociaux sont souvent promoteurs de la maladie. Car ce qui est excitant dans notre monde médiatique et virtuel, c’est de paraître. La partie vivante et habitée du corps a, au fond, peu d’importance. À l’extrême, le corps n’est plus qu’une image virtuelle désincarnée. On occulte alors un corps qui grandit, qui mue, qui vieillit, qui meurt. 

Dans les sociétés traditionnelles à composante communautaire, le corps est le relieur de l’énergie collective. À travers lui, chaque individu est inclus au sein du groupe. L’isolement au sein des sociétés occidentales témoigne d’une trame où l’homme est coupé du cosmos, des autres, de lui-même. Il traduit la clôture du sujet sur lui. 

Le rapport que nous entretenons à la nourriture, au sport, et a fortiori aux troubles des conduites alimentaires, telles l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse ou l’hyperphagie boulimique, qui en dérivent fait écho à ce mouvement autocentré qui coupe ces individus des autres et isole le corps de son unité « corps-esprit », pour ne plus être qu’un corps désincarné. Cela témoigne d’un idéal de minceur où le sujet est coupé de son environnement, des autres et de lui-même parce que les critères esthétiques obéissent à un diktat largement dominé par la maigreur et la musculature : jambes longues, ventre plat, seins haut placés pour la femme, épaules carrées, hanches fines et corps bodybuildé pour l’homme. De fait, les sociétés occidentales ont associé à la silhouette des valeurs morales très manichéennes qui divisent hommes et femmes en deux catégories : les bons maigres et les mauvais gros. 

Prévenir le trouble des conduites alimentaires nécessite d’assouplir ces représentations pour incarner son corps. Pour ce faire, il convient de pacifier son rapport à l’alimentation et d’apprivoiser son corps en s’acceptant dans sa globalité « corps-psyché », dans ses différences et sa singularité. 

Dans cet objectif, le yoga est un levier puissant qui aide à trouver son équilibre et réconcilie le corps et l’esprit dans une dimension holistique qui ancre le sujet dans le sol et le relie à son environnement. 

À travers son livre, c’est ce que nous propose Alexia Michel dont le chemin initiatique est passé par le trouble des conduites alimentaires. C’est aussi la force de cet ouvrage qui aidera le lecteur à prévenir et soigner ces troubles

À propos de l’auteur

Alexia Michel

Je m’appelle Alexia Michel et je suis la fondatrice de Yoga & Peanut Butter. De la Chine en passant par l’Inde à la France, du marketing digital au yoga, de l’anorexie à la guérison… je vous dis tout dans l’onglet “qui suis-je”.