Yoga & Peanut Butter

Arrêter de manger ses émotions

manger ses émotions

Manger ses émotions est normal et répandu. Mais cela peut devenir un problème et même une maladie lorsque ce processus est permanent. Les émotions de toutes sortes, positives ou négatives surviennent par vague, mais que faire lorsque les vagues deviennent insurmontables et nous recouvrent ? On boit la tasse continuellement ?! Pour beaucoup, l’acte de manger n’est pas si simple et déclenche bien plus de culpabilité que de plaisir. Voyons ici que, par la pratique du yoga, il est possible de comprendre, d’agir et d’apaiser la faim émotionnelle.

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Manger ses émotions, un besoin ?

La faim émotionnelle : manger pour s’apaiser

Manger pour calmer ses émotions est une conduite normale, ordinaire pour tout un chacun. Quand on est stressé, triste, déprimé, en colère, que l’on a un manque affectif, que l’on est heureux, ou même amoureux, on peut avoir tendance à se réfugier dans la nourriture.

Pour se consoler, se rassurer, célébrer, partager, ou apaiser son émotion. Ce n’est pas une faim physiologique ou physique dans ce cas, mais une faim émotionnelle favorisée par ses ressentis et ses besoins psychiques. Ce n’est pas un problème tant qu’il est occasionnel et qu’il n’implique pas de répercussions sur la santé physique et mentale. D’ailleurs, sachez que 38% de la population est concernée par la faim émotionnelle, donc pas de panique, vous n’êtes pas seul.e !

Il est important de normaliser l’acte de manger, et surtout, de se permettre de ressentir du plaisir, de l’envie, quand on mange. Une faim émotionnelle ne constitue pas nécessairement une forme de maladie ou de pathologie inquiétante. En revanche, ce qui peut-être pathologique, c’est de ne pas réussir à s’en passer.

Lorsque cela devient une habitude très ancrée, trop régulière, que la prise alimentaire ne suffit pas à réconforter ou combler l’émotion et que la culpabilité d’avoir mangé s’en mêle. Là-dessus, des interdits, croyances limitantes et restrictions se tissent face à certains aliments et lorsque la frontière est franchie, les personnes sont en colère après elles-mêmes, culpabilisent, créent à nouveau une émotion négative et forment un cercle vicieux nourri par cet engrenage : émotion -> nourriture -> culpabilité -> colère -> émotion -> nourriture, etc.

Je mange pour apaiser ma colère, mais je suis en colère parce que j’ai mangé, puisque j’ai fauté. Et du coup je remange.

Quand je suis en permanence dans un état émotionnel négatif (stress, tristesse, ou colère), et que je mange en permanence pour calmer ses émotions. Là, je suis dans l’excès. Et comme dans tout et pour tout, l’excès n’est jamais bon. Cela peut ici créer des TCA, troubles des conduites alimentaires s’apparentant à de la boulimie ou l’hyperphagie selon l’intensité et fréquences des prises alimentaires.

Manger ses émotions : calmer sa colère

Respecter nos différentes émotions en utilisant d’autres manières que la nourriture pour les apaiser ou les gérer est un apprentissage on ne peut plus important à développer pour comprendre ses comportements. Certes, la nourriture peut aider à gérer temporairement l’émotion, notamment la colère, mais celle-ci sera seulement masquée, restera présente, imprimée et refera surface plus tard, d’une même manière ou plus intensément.

La nourriture est un pansement, mais ne soigne pas la plaie en dessous. Manger pour apaiser sa colère ne soignera pas la colère profondément ressentie, et même, cela viendra peut-être la renforcer et la nourrir à force d’excès et de culpabilité croissante.

Il est alors important de prendre conscience de ses émotions, ici plus particulièrement de sa colère, d’identifier chacune de ses formes. Puis ensuite de l’adresser, l’exprimer directement plutôt que d’agir sur elle par la nourriture qui n’est qu’un symptôme de l’émotion ressentie.

Rappelons nous que la colère s’exprime sous plusieurs formes et prendre tous ces aspects : être blessé, menacé, haineux, agressif, frustré, distant, critique, sarcastique, suspect, retiré, irrité, furieux, hostile, provocant, engagé, défiant, amer, jaloux, insécure, dévasté, embarrassé. Autant d’émotions découlant d’une seule et même grande famille que représente la colère.

La colère, une émotion qui grignote le corps

Comprendre le lien entre le pardon et la colère pour ne plus manger ses émotions

La colère, comme toute autre émotion, est un état émotionnel intense. Qui parmi nous n’en a jamais souffert ? Elle peut conduire à des conséquences physiques, émotionnelles importantes. Mais c’est aussi un de nos droits fondamentaux de la ressentir, et de l’exprimer pour la comprendre, l’apaiser et l’empêcher de nous grignoter.

Il est important de comprendre ce lien fort entre la colère et le pardon. Le pardon constitue un véritable acte de courage pour certaines personnes ou un aveu de faiblesse pour d’autres, qui vont plutôt lui préférer la vengeance. Le pardon, généralement, va rarement de soi. Et pourtant, toutes les personnes ayant subi et qui ont su pardonner, sont d’accord pour dire que cette démarche les a libérées, elle aurait même insufflé une nouvelle énergie dans leur vie. Car rappelons-le, le pardon sert avant tout à se libérer soi-même. Que l’on soit en posture de demande ou qu’on l’accorde, le pardon est le résultat d’un réel travail sur soi, un cheminement profond.

Ariya Baumann* disait : « Pardonner,  à soi-même comme aux autres, signifie lâcher prise, pour notre propre bien, avec la blessure que nous ressentons. Ce qui évite d’entretenir la souffrance. Quand nous offrons le pardon, c’est d’abord pour nous guérir. Pardonner est un acte d’auto-guérison qui nous donne une grande force.

C’est un moyen de lâcher prise et de faire la paix avec le passé. La compassion (Karuna) et la bienveillance (Metta) sont étroitement liées au pardon. Ce sont des qualités du cœur humain qui ont le pouvoir de transformer la colère en pardon. »

* Ariya Nani est une praticienne en méditation de différentes traditions bouddhistes. Elle traduit les maîtres birmans, donne des enseignements et dirige des retraites vipassana depuis plusieurs années en Europe, en Birmanie, Thaïlande et aux Etats-Unis.

Elle a traduit du birman en anglais et en allemand plusieurs ouvrages d’enseignement de son maître,  notamment “Metta, The Practice of Loving Kindness  as the Foundation for Insight Meditation Practice and The Bojjhangas – Medicine  that Makes All Diseases Disappear” par Chanmyay Myaing Sayadaw  ainsi que “The  Buddha’s Ways to Happiness and Peace” également par Chanmyay Sayadaw.

Elle travaille actuellement à l’édition et la révision d’un traité sur la pratique de la méditation Vipassana par le Vénérable Mahasi Sayadaw.

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Comment arrêter de manger ses émotions ?

L’aspect psychologique et émotionnel dans l’alimentation prend une part qu’il est important de ne pas négliger et de considérer à juste titre. Manger ce n’est pas seulement apporter de la nourriture à son corps, mais c’est aussi un régulateur émotionnel, une béquille qui intervient souvent lorsqu’on ressent des émotions diverses. Joie, colère, stress, tristesse…on se tourne vers des aliments qui apportent du réconfort instantané, et on mange ses émotions. Voyons ensemble comment arrêter de manger ses émotions, diminuer cet automatisme, et vivre plus en paix à la fois avec la nourriture mais aussi avec ses émotions ressenties.  

3 exercices pour se libérer de l’alimentation émotionnelle compulsive

Exercice 1 : Observer et comprendre ses émotions avec la roue des émotions

Exercice 2 :  Prendre le temps de respirer avec la cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque est une technique de respiration toute simple, il suffit de compter jusqu’à 5 et se laisser porter. Cela peut être très utile pour la gestion des crises de compulsion alimentaire et lorsqu’on à tendance à manger ses émotions.

L’exercice de cohérence cardiaque est une respiration sur un rythme fixe à suivre, pour mettre en cohérence le cœur avec le cerveau à travers les inspirations et expirations. Quand les deux sont sur la même fréquence, le même flux, cela apaise, régule le système nerveux autonome et cela régule aussi nos émotions. On se sent connecté, relié et pleinement présent avec et pour soi. Sans se laisser submerger par les émotions et compulsions alimentaires associées.

En pratique : 

Prendre une position confortable et dans laquelle on se sent à l’aise et bien. 

On va d’abord inspirer par le nez pendant 5 secondes, puis expirer par la bouche pendant 5 secondes. 

On peut répéter cet exercice pendant 5 minutes. La cohérence cardiaque peut se pratiquer avant les repas ou à tout moment quand on sent ce besoin “d’alimentation émotionnelle” et les compulsions venir.

Exercice 3 :  Manger en pleine conscience

La pleine conscience s’apprend par le yoga, la méditation mais aussi dans la vie quotidienne et s’applique à tous moments, action. Le moment des repas et des prises alimentaires est propice à la pleine conscience, notamment lorsqu’on a plutôt l’habitude de manger ses émotions et de ne pas prêter réellement d’attention à ce qu’on avale, ce qu’on ressent.

Manger en pleine conscience permet alors de porter une attention plus grande à ce que l’on mange par les 5 sens (vue, odorat, ouïe, toucher, goût). Cela permet de prendre conscience de chaque bouchée, des couleurs, des odeurs, des textures de chaque aliment. 

La pleine conscience dans l’assiette apporte de l’apaisement dans sa relation à la nourriture. Avoir conscience de ce qu’on mange réellement et de ce qu’on ressent à l’instant présent donne la possibilité d’apprécier, mais aussi de réguler, et donc plus de chances d’arrêter une crise si compulsion il y a.

Manger consciemment, bouchée par bouchée aide à ne plus manger ses émotions mais à se reconnecter à ses sensations réelles de faim, de satiété, et au véritable plaisir alimentaire. 

Podcast pour arrêter de manger ses émotions

Manger ses émotions est répandu chez la plupart d’entre nous, avec les 3 exercices précédemment cités, on peut apprendre à réguler l’alimentation émotionnelle et à se libérer des compulsions alimentaires induites par le stress, la tristesse ou le besoin ultime de se réconforter par la nourriture. 

En complément de ces exercices, il est bon de s’informer et de comprendre la nature de ces mécanismes. Et ainsi de pouvoir mieux appréhender les situations “à risques”, savoir quoi et comment faire. 

Le podcast d’Alexia Michel “Les chroniques Yoga & Peanut Butter” est un super complément aux exercices et à la pratique, si tel est le cas pour vous, du yoga ou de la méditation. On y parle rapport à l’alimentation apaisé, rapport au corps, acceptation de soi… des mots sur les maux qui font bien souvent écho dans nos têtes et esprits parfois embrouillés entre toutes les infos et surtout intox que l’on voit passer ou que l’on se construit nous-même.

En parallèle de son podcast, Alexia a à cœur de véhiculer ces messages autour et auprès de ceux et celles qui rayonnent dans les domaines de la santé mentale, des TCA, du yoga, des outils thérapeutiques dans la guérison des TCA. 

Alexia a porté sa voix et a contribué également au podcast “Yoga & nous” dans l’épisode “#42 Yoga et TCA”. L’échange entre Laura Chatelain et Alexia évoque l’approche bénéfique du yoga pour les personnes atteintes de TCA, il aide à sortir de la dissociation, à se reconnecter au corps et à ses messages, comment pratiquer de manière adaptée. Le yoga tient un véritable rôle du yoga dans la prise en charge des TCA.

Un livre pour arrêter de manger ses émotions

Lorsqu’on mange ses émotions, la nourriture joue un rôle de catalyseur. Parce qu’on ne connaît pas d’autre option pour tenter de contrôler, gérer et vivre ses émotions, alors on se tourne vers la nourriture, comme un réfoncort ultime et seule option possible et accessible rapidement, instantanément.

En découvrant les outils et pratiques thérapeutiques telles que le yoga, la méditation, la pleine conscience, on s’ouvre à d’autres solutions et on apprend à accueillir ses émotions et à les entendre, les comprendre.

Le livre d’Alexia Michel “La méthode Yoga & Peanut Butter” est un outil parallèle et complémentaire à la méthode complète Yoga & Peanut Butter accessible à vie et en ligne en suivant vidéos, leçons et exercices.

Le livre offre un programme inédit inspiré de la méthode Yoga & Peanut Butter® pour se reconnecter à soi avec bienveillance et retrouver un rapport apaisé avec la nourriture.

  • Un Programme En 10 Étapes
  • 10 Exercices Pour Se Reconnecter À Soi
  • 20 Postures Accessibles À Tous

La méthode complète et le livre constituent tous deux, des outils adaptés dans un cheminement et parcours de guérison des TCA mais aussi pour arrêter de manger ses émotions et retrouver le plaisir alimentaire.

Apaiser sa faim émotionnelle sans passer par la nourriture

Alimentation et émotion

Dès le plus jeune âge, la nourriture est facilement associée au quotidien, aux moments de vie heureux ou tristes, aux émotions positives ou négatives. 

Au-delà de la vision purement nutritive du besoin primaire, manger relève aussi un aspect social, émotionnel et sensoriel. A l’image du fameux “On s’ fait une bouffe ?” qui est bien souvent prononcé pour partager un moment heureux et joyeux entre amis ou avec ses proches. Pourtant, la nourriture sert aussi à apaiser certaines situations et émotions négatives.

Tout bonnement parce qu’elle permet un réconfort rapide, sur l’instant. Lorsque ça dure sur le long terme, cela ne guérit pas le mal, et encore plus, en crée davantage : perte de repères entre faim et satiété, TCA, conséquences sociales. Autant de raisons qui prouvent l’importance de savoir apaiser sa faim émotionnelle par des moyens autres que la nourriture.

Après avoir compris le lien entre colère et pardon, et avoir appris à l’intégrer, l’appliquer. Manger ses émotions n’apparaît déjà plus (ou moins) comme une méthode automatique de gestion du ou des problèmes. 

Évidemment, ce n’est parfois pas aussi simple, lorsqu’on se sent submergé, ancrer son corps en se reconnectant aux sensations peut s’avérer utile. Le but est de ne plus rester attaché aux pensées qui envahissent parfois tout l’espace mental, et deviennent étouffantes.

Apprendre à apaiser sa faim émotionnelle grâce à l’exercice de la bulle qui dégonfle

Avec l’exercice de la bulle qui dégonfle, présenté dans le livre d’Alexia “La méthode yoga and peanut butter” , on apprend davantage à apaiser sa faim émotionnelle, ceci en passant par soi, l’ancrage, la respiration et non pas par les aliments. 

Dans cet exercice, il s’agit de voir, comprendre et agir sur un obstacle ou une souffrance, en l’empêchant de prendre plus d’espace. Il peut être question d’un trouble alimentaire, de problèmes perso, de croyances limitantes, d’une difficulté à accepter son apparence physique. 

Vous pouvez imaginer cela comme une bulle qui est là, collée à vous. Vous l’observez, et petit à petit, elle diminue sous l’effet de vos actions (ou de vos non-actions !). Aucune énergie supplémentaire ne lui parvient, elle ne peut ni bouger, ni entrer un peu plus en vous, ni changer de couleur, ni grossir, ni attirer votre attention davantage. C’est un fait, une situation, une expérience… 

Et finalement, c’est comme tout le reste dans la vie, c’est aussi amené à changer.

Il est en fait question de travailler son attention, son calme face à la représentation de la bulle: ne pas s’y attacher, ne pas lui offrir de colère ou tout autre engagement émotionnel prononcé, c’est lui couper son cordon énergétique du fait de l’attention que vous ne lui portez plus (du moins plus de la même manière). 

Grâce à cet exercice, ce travail, vous cheminez vers un équilibre nouveau, avec certitude, et bientôt, cette bulle ne sera plus là. Tout va bien, avec apaisement.

Arrêter de manger ses émotions avec la pratique du yoga

Identifier les sensations physiques et émotions ressenties grâce au yoga

Avec la pratique du yoga, de la respiration, et de la méditation ; se concentrer sur les émotions, ses ressentis est un travail sur soi révélateur et salvateur. Apprendre à reconnaître et surtout s’autoriser à ressentir les maux du corps pour les identifier, les exprimer et poser les mots dessus. Pouvoir ensuite distinguer chaque émotion associée aux signaux, souvenirs, images, sons, sensations. Et les laisser sortir, les voir qui s’expriment, les observer et cheminer vers l’apaisement.

Parce que, que ce soit en raison de la fatigue, du stress ou tout simplement dans son ADN et sa personnalité, on se sent parfois en colère et on la ressent très fort. Comme déjà vu, la colère peut avoir des effets négatifs sur le mental et l’esprit. Si on souhaite apprendre à mieux gérer sa colère, le yoga offre des techniques précieuses pour rester calme et détendu (presque) en toute situation. En effet, il existe des exercices pour réduire sa colère sur le long terme et même se calmer lors d’une situation difficile ou en anticipation d’un moment à venir qui nous semble compliqué, stressant. 

Sur le tapis de yoga et en dehors, il est bon de pouvoir et savoir renouer avec son corps (et ses enveloppes). Parvenir à comprendre, entendre et répondre à ses besoins véritables, ressentir la faim physique, le besoin d’expression, de pardon pour apaiser la colère. Toutes ces étapes et cheminement permettent de retrouver les sensations du corps physique, ici et maintenant sans jugement ni violence. Et d’ainsi faire la différence entre la faim émotionnelle, la faim physique, et la faim psychologique, en distinguant les sensations associées : satiété, rassasiement, faim. 

La session 5 de la méthode complète yoga and peanut butter y est consacrée, pour redécouvrir l’équilibre et la modération.

La méditation et la respiration pour réguler ses émotions

Les exercices de méditation et de respiration peuvent être pratiqués quasiment n’importe où et n’importe quand, ce qui en fait une méthode de retour en conscience et au calme facile et pratique.

C’est un moyen pour se reconnecter à son soi profond, pouvoir ainsi identifier les sensations physiques et émotions ressenties sur le moment présent pour savoir comment agir et réagir selon elles.

En ce qui concerne les postures de yoga, il est mieux d’utiliser un tapis de yoga pour plus d’ancrage, permettre un équilibre et surtout pouvoir avoir un lieu dédié à ses moments de pratique, qu’ils soient actifs ou passifs. Un tapis peut être (pas pour tous évidemment, et c’est ok aussi) votre zone de paix, de détente et propice à la reconnexion. Votre tapis est votre lieu, pour s’abandonner à soi, au moment présent. Comme une bulle de protection, de réconfort et de retour au calme. 

On apprend avec le yoga et la paix intérieure, à accueillir les énergies et se nourrir d’elles pour cheminer. Comprendre et choyer son corps et sa tête avec douceur, lenteur, sans compulsion, animosité ni colère vive. Parvenir à la paix avec soi et le reste autour en adaptant ses actions, ses envies, besoins en réponse aux faims ressenties.

Yoga & alimentation :le rapport à la faim, principe naturel et sacré dans le yoga

Faire la paix avec son corps et son alimentation

Faire la paix avec son corps et avec son alimentation, telle est la volonté de la méthode complète Yoga and peanut butter d’Alexia. L’émotionnel, le contrôle ou l’habitude sont des aspects régulièrement attribués à la faim et il est bon de remettre la faim à sa juste place plutôt que de vouloir la détourner. Y mettre fin sans réponse adaptée n’est pas la solution.

Dans l’article “Le yoga : un allié dans sa relation à l’alimentation” du blog Yoga and peanut butter, on y évoque ce lien fort et important entre yoga et nourriture et le principe du yoga de la nutrition.  

Il est vrai que le fait d’apprendre à se nourrir le plus possible sans divertissement est primordial, afin d’être en présence dans son alimentation. 

Il est aussi bon d’ancrer votre esprit, vivre ces moments en pleine conscience. En étant dans l’instant présent, en faisant appel à l’ensemble des sens lorsqu’on cuisine, dresse, déguste ou partage son repas, son goûter on même son cookie de grignotage (qui n’est pas interdit !). Dans une situation de conscience, votre corps et vos signaux sont bien plus contentés, nourris et disponibles, contrairement aux moments où l’esprit est occupé et perturbé par autre chose.

Essayez alors de vous concentrer sur ce que vous ressentez, vos réactions physiques et émotionnelles, que ce soit avant, pendant, mais aussi après avoir mangé. Accordez toute l’importance nécessaire à ce que la nourriture provoque en vous : à partir des 5 sens (la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût, le toucher), et vivez cela pleinement, infiniment. 

La faim : un phénomène naturel, heureux et entier

Tentez de ne pas porter de jugement sur vos ressentis et ce que cela provoque en vous. Être dans la bienveillance, compassion avec soi-même est au fondement du yoga et constitue une nécessité pour guérir si besoin, ou retrouver le mieux-vivre (comme le développe la session 3 de la méthode complète dans le chapitre d’apprentissage mais aussi dans l’étape de questionnement avec l’exercice du Cookie de trop…il vous intrigue probablement ! ).

Rappelons-nous que la faim est un principe aussi naturel et sacré soit-il. Elle nous permet de nous nourrir, mais aussi : 

  • D’éprouver de la gratitude lorsqu’on est en mesure de l’honorer,
  • de cheminer dans la maîtrise des sensations, des ressentis et des sens,
  • d’apprivoiser et redécouvrir les émotions bénéfiques liées,
  • de considérer les types de nourriture dans la joie, la curiosité, le plaisir.

Il s’agit finalement, de voir la faim dans ce qu’elle a de plus naturel, sacré et nourrissant en nous, dans tous les aspects de notre vie ici et maintenant.

Ainsi, en fonctionnant avec sa sensorialité, la plus pure et naturelle soit-elle, et en appliquant petit à petit les principes de la pleine conscience, de l’apaisement par le yoga et la compréhension des signaux, on parvient à limiter le recours aux choix alimentaires impulsifs et à se défaire de l’alimentation émotionnelle au profit d’une alimentation plus ancrée et réfléchie. Manger ses émotions reste parfois inévitable mais prend alors plus de sens et n’apparaît plus comme une pathologie à risque. Car on parvient à l’identifier, réagir et l’accueillir.

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À propos de l’auteur

Manon Facon

On a tous quelque chose à dire, à montrer, à crier, à partager. De mon côté, j’écris. Parce que, quoi de mieux que le pouvoir des mots pour exprimer ses émotions, ses envies, ses passions ? C’est ma mission de chaque jour. Produire des contenus qui deviennent des lectures. Celles qui marquent et qui restent dans les esprits et les écrits.