
Chakras du plexus solaire et du cœur (qui nous intéresse ici) sont fortement liés.
En remontant vers ce dernier, l’intersection entre les chakras inférieurs et supérieurs se devine. Une conscience supérieure en découle : de l’acceptation (plexus solaire), nous grimpons vers l’amour de soi.
Chaque chakra a sa place, est complémentaire et interdépendant des autres, allant de l’ancrage le plus essentiel à la considération divine la plus élevée. Sans porter forcément les germes d’une croyance particulière ni voulant moi-même en mettre une en avant, il peut être question de considérer cela comme des prises de conscience successives menant vers une harmonie totale avec soi-même et le Monde.
En yoga, nous associons cela à un état de félicité absolue mais libre à vous de l’interpréter comme vous le sentez, le désirez.
Mais revenons à nos moutons ! L’amour de soi ne devrait rien avoir d’égoïste. Il me semble important de le souligner dans un monde où les extrêmes s’entrechoquent. D’un côté le déficit d’amour de soi et de l’autre l’égocentrisme le plus criant.
Ceux-là viennent d’ailleurs illustrer les plus grands déséquilibres du chakra du cœur. Des pratiques qui lui sont adaptées viendront rectifier le tir (postures, visualisations, exercices de respiration, questionnements…), c’est ce qui est proposé avec la méthode.
En parallèle des considérations énergétiques et symboliques, ne doutons pas de l’intelligence du cœur sur le plan physique non plus. Avec ses 40 000 neurones, sa connexion au cerveau et sa capacité à produire des neurotransmetteurs ou des hormones, il est un cerveau au centre du corps agissant également au niveau des poumons et de la circulation du sang, de la lymphe. Il est loin d’être juste une « pompe » à laquelle on associe une idée de l’amour qui peut d’ailleurs paraître lointaine parce que galvaudée.
A delà de la meilleure version de soi-même…
Chaque être humain porte en lui l’amour, l’affection envers quelqu’un ou quelque chose (au moins à un moment). Swami Krishnananda dans son discours « An Outline of the Method of Bhakti Yoga », en novembre 1972, met l’accent sur l’attachement découlant de l’amour : « L’attachement qui en découle, source d’autant de bonheur que de tristesse parfois, est poussé à être dissous dans l’amour du plus grand, du divin, évitant ainsi toute déception, sentiment d’abandon ».
C’est ainsi qu’en considérant le divin qui est en soi, l’amour de soi découle sans aucun risque de déception.
Car voilà, peut être que s’aimer ou aimer l’autre c’est avoir peur de décevoir, d’être abandonné, de faire mal ou d’avoir mal. L’appréhension à aimer est légitime dans bien des cas ! Apprendre à se connecter à son cœur sans peur, à n’importe quel moment, et sentir qu’il y a une source d’amour intarissable rassure.
Indéniablement. Nous avons tous aimé et j’ose espérer aimons encore et aimerons toujours. Rien de scientifique ne peut expliquer l’amour. Il est là.
En le voyant, en le constatant, en le sentant, vous pouvez jouer au jeu du miroir avec lui et vous rendre compte assez rapidement que vous êtes cet amour. Déjà, sans rien faire.
Essayez.
Certes, le mental vient dire autre chose surement, ajouter des filtres, des explications, des croyances…mais de fractions de secondes en minutes, en état constant, nous pouvons tous accéder à l’amour de soi.
L’amour de soi n’arrive pas avec la meilleure version de soi-même, pas non plus à travers les validations extérieures. Il est là du premier au dernier souffle, sans condition.
Se connecter à l’énergie d’amour
En posture assise, en tailleur (et si besoin adossé à un mur), le dos droit, les épaules détendues, vous prenez quelques respirations profondes et naturelles.
Portez votre attention au niveau de la poitrine, au centre.
Ressentez pour un moment le cœur subtil à droite, le cœur physique à gauche et enfin le centre, l’axe où s’exprime Anahata, le chakra du coeur.
Déterminez une intention qui guidera les respirations profondes à venir :
• « Je m’aime. »
• « Je m’honore. »
• « Je me pardonne. »
• « Je suis le divin et l’amour. »
Nourrir l’amour de soi c’est prendre conscience de cette puissante énergie en nous et qui nous lie.
C’est bénéficier de sa force alors sans transition : que la force soit en vous 😉 !

À propos de l’auteur
Alexia Michel
Je m’appelle Alexia Michel et je suis la fondatrice de Yoga & Peanut Butter. De la Chine en passant par l’Inde à la France, du marketing digital au yoga, de l’anorexie à la guérison… je vous dis tout dans l’onglet “qui suis-je”.